Je veux encore

... être bousculée par des parisiens tous les matins dans le métro
... faire trois changements pour une demi-heure de transport
... arriver avec une demi-heure d'avance et allumer tout l'étage
... arriver avec un quart d'heure d'avance et trouver la porte ouverte

... avoir l'estomac retourné par l'odeur des rats
... me disputer avec le webmaître pour une histoire de radiateur
... râler parce que la pause café des doctorants a lieu à côté de mon bureau
... être excédée par les secrétaires qui refusent de travailler

... éteindre mon écran quand je croise les jambes
... rouler sur le cable réseau avec ma chaise et avoir une erreur de ftp
... traverser le couloir en courant pour dire à mon collègue que j'ai fait une bêtise
... me battre avec mes deux autres collègues pour bosser sur le même fichier

... faire une semaine de 60 heures la semaine de la mise en ligne
... partir à 23 heures parce qu'on a corrompu la base la veille des premiers tests
... surveiller la liste de bugs en espérant qu'il n'y en aura pas de nouveaux
... être déçue quand il n'y en a pas de nouveaux

... être dérangée au milieu de mon travail pour corriger une majuscule
... faire un tour dans les escaliers pour calmer mes nerfs
... me bousiller les oreilles avec ma musique pour qu'elle couvre le bruit des travaux
... découvrir que le travail des stagiaires précédents est à refaire

... monter huit étages à pieds le matin pour me réveiller
... ne pas trouver mes mots pendant les réunions
... risquer ma vie en m'appuyant contre la porte du vieil ascenseur
... descendre à l'étage du dessous parce qu'il n'y a jamais de papier toilettes

... aller chercher des collègues de déjeuner cinq étages en dessous
... prendre ma pause café avec les collègues de l'autre bout du couloir
... décorer nos ordinateurs de patafix avec mon collègue de bureau
... faire des jeux de mots de geek qui font même rire les médecins

... donner un coup d'épaule à la porte pour pouvoir sortir du bureau
... quitter le bâtiment et passer de 27 à -3 degrés
... être étouffée par des parisiens tous les soirs dans le métro
... faire trois changements pour une demi-heure de transport.

Désinspirée

Je voulais écrire un post pour de vrai entre mes trois dossiers urgents (logement, stage et échange) pour vous dire que je pensais à vous. Mais manque de bol, je me suis rendue compte que... je ne savais plus écrire!
Si si c'est vrai. Les trois malheureuses lignes que je ponds chaque heure sur mon rapport de stage me le confirment. Je ne sais plus écrire! Plus rien! Nada!
La seule solution que j'ai trouvée pour avancer mon rapport est de dormir à des horaires de 'pas de mon age' (22h30-4h30) pour laisser ensuite le silence booster mon inspiration.
Mais bon des fois je me dis que je pourrais trouver des choses à dire sur mon blog si la syntaxe venait d'elle-même se marier au vocabulaire pour donner un sens à leur union, mais évidemment autant le coeur n'entend que ce qu'il veut du cerveau, autant le cerveau ne répète que ce qu'il veut du coeur.
A bon entendeur.

Problème hormonal

Ce soir, j'ai dîné avec un ami que j'avais pas revu depuis deux ans et... pfff...
Etre casée, ça n'a pas que du bon des fois. :)

Bonne année les gens

Cette année j'ai décidé que plutôt que de prendre des résolutions que je ne tiendrais pas, il valait que je n'en prenne pas et que je m'y tienne. Je ne prendrai donc que la résolution de tenir mes résolutions.
C'est le début de la sagesse ça.


Comme ça va à l'encontre des lois des changements d'années qui impliquent forcément une liste sur mon blog, je vais faire comme Manon et résumer l'année 2005 comme elle fut dans mon référentiel, une façon simple de la remercier de toutes les joies qu'elle m'a apportées, et de tous les moments difficiles qui m'ont rendue encore plus forte.

2005 sous ses 10 meilleurs jours

- avoir réussi à garder le contact avec mes meilleurs amis de fac malgré Compiègne; les restos, les billards, les soirées, les bars, jamais je n'ai du insister pour les voir.
- avoir rencontré des gens formidables à Compiègne, Cha, mes folles, mes chouchous, mes voisins, mes binomes, ça redonne confiance en l'humanité tout ça.
- les déjeuners du jeudi avec ma meilleure amie depuis que je suis en stage, les kilos en plus c'est sacré.
- la convalescence de mon grand-père à laquelle je n'ai pas arrêté de croire; la journée qu'on a passée ensemble pendant les fêtes, que je lui avais prédite dans une lettre écrite pendant sa maladie.
- mon baptême de l'autoroute (plus loin que Roissy) avec mes meilleurs amis, c'est connu rien ne vaut les paysages et le fromage de Hollande.
- mon été en amoureux à Hong Kong, la ville de mon coeur.
- le cours du premier semestre que je ne pensais jamais valider et que j'ai validé.
- la soirée karaoké avec mes parents et à ma soeur entre les fêtes avant que je parte voir mon chéri.
- cette semaine revigorifiante en Bretagne chez mon chéri, les feux dans la cheminée, les ballades en forêt, au bord de l'étang, le réveillon jusqu'à 8h du matin, les vins divers et variés, les crèpes, le foie gras maison, sa famille tellement accueillante et tellement gentille.
- l'idéal à qui j'ai parlé contre toute attente, que j'ai revu en tout bien tout honneur, le mythe de 5 ans à qui j'ai tordu le cou sans avoir envisagé un jour que ça puisse arriver.
- (bonus) vous, ma blogosphère depuis 3 ans que j'ai un peu boudée en novembre pour prendre du recul et qui ne m'a jamais tournée le dos.


2005 sous ses 10 plus mauvais jours

- avoir été déçue par des amis chers, m'être excusée sans avoir tort et sans avoir de retour, avoir fait d'eux, malgré mes efforts, le centre de mes préoccupations depuis novembre, traduit sur ce blog par des posts incompréhensibles puis des absences de posts.
- douter de mon couple parfois.
- le deuxième semestre intensif à Compiègne, quatre mois passés à ne plus vivre.
- les résolutions du 25 septembre que je n'ai pas tenues et qui m'auraient évité la prise de tête de novembre et de préparer mon test d'anglais à l'arrache.
- la maladie de mon grand-père cet été.
- les cambriolages dans mon immeuble à Compiègne qui m'ont fait flipper pendant un mois.
- le cours du deuxième semestre que je ne pensais jamais valider et que j'ai pas validé.
- le connard de chargé de TD qui préférait garder ses connaissances pour saquer ses étudiants plutôt que de les leur transmettre, et qui nous a sous-notés parce que deux de nos binomes séchaient régulièrement.
- les TP et les TD d'architecture, qui m'ont fait détester le jeudi.
- Dreamweaver à cause de quoi je ne sais plus fermer toute seule les balises html.


2006 dans sa première demi-heure

Un petit coup dans le nez, c'est la fête pour tout-le-monde, les appréhensions disparaissent, j'appelle un numéro que j'ai passé un mois à composer sans décrocher, même le réseau est conciliant en ces premières minutes très sollicitées, la conversation dure une dizaine de minutes... et seule la nuit est froide.
Je ne sais pas si on était partis fâchés, mais si c'est le cas, on ne l'est pas resté très longtemps.