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dimanche, septembre 25, 2005

Sérénité absolue

C'est drôle, ça fait quatre heures que je suis devant le pc, je ne m'en suis pas rendue compte, le temps est passé vite, si vite, cinq années viennent de défiler sous mes yeux, c'est fini, je lève la tête et je suis surprise, tout est rose, le jour s'assoupit, le soir se faufile entre les nuages roses en même temps que quelques rayons clandestins, le ciel m'a comprise, j'ai si longtemps cru qu'il m'avait abandonnée, il a toujours été là, il a attendu cinq ans pour que je profite de ce moment, il inonde ma chambre d'une couleur rose assortie à mon humeur, c'est le plus beau coucher de soleil que j'aie jamais vu.
Je suis bien.
Je suis bien.
Je suis bien.
Je suis d'une sérénité telle qu'il ne peut en exister.
Je lui ai parlé.
C'était bien. Trop bien.
Je ne lui avais jamais autant parlé en cinq ans. Même quand on était ensemble.
Je suis tellement bien, c'est indescriptible.
On n'a jamais été amis, on s'est vraiment parlé un mois avant de sortir ensemble, j'étais déjà amoureuse de lui, notre relation s'est fondée sur des bases amoureuses, les miennes, on n'a pas gardé le contact après la rupture, on se disait à peine bonjour dans les couloirs, j'ai emporté notre dernier lien en quittant le lycée.
Aujourd'hui on était connectés au même moment, j'étais hors-ligne, puis j'ai pris mon courage à deux mains, et je me suis mise en ligne, il fallait en finir.
Il m'a dit bonjour, il m'a demandé si je me souvenais de lui, tu parles, si j'avais pu t'oublier tu serais pas en train de me parler là...
Conversation banale au début, mais je sais pas pourquoi, j'ai tout-de-suite eu confiance, et j'ai senti que lui aussi. Puis tout est parti d'un coup, on a rattrapé cinq années que je ne pensais même pas partager un jour avec lui... On s'est parlé comme si on avait toujours été amis, comme si on avait toujours eu cette complicité, alors que notre seule relation n'a jamais été qu'un amour unidirectionnel d'un mois.
Il m'a parlé de lui, de ce qu'il est devenu, de ses parents, de ses conquêtes, des amis qu'on avait en commun et qui ne sont plus vraiment communs ni à lui, ni à moi. Je lui ai parlé de moi, de ce que je faisais, de mon chéri, de mon ex, celui entre lui et mon chéri. On a glissé quelques références au bon vieux temps, des petits détails que très peu de gens de notre entourage actuel connaissent, tous ceux qui les connaissaient ayant peu à peu quitté nos entourages respectifs, je suis retournée cinq ans en arrière, il a glissé à elle (grace à qui on est en contact) que lui aussi, je trouvais cette discussion bizarre, il lui a glissé que lui aussi, ça me faisait plaisir, il lui a glissé que lui aussi. Je ne me souviens pas avoir partagé une telle complicité avec lui. J'ai toujours été un peu pudique sur mes relations, mais je lui ai tout dit, alors que ça fait cinq ans qu'on ne se connait plus. C'est parti loin, très loin, il m'a dit qu'il se souvenait de l'ex en question, même qu'il (l'ex en question) le foudroyait du regard à chaque fois qu'il le voyait, j'ai dit que c'était normal parce que j'étais sortie avec lui (l'ex en question) pour l'oublier. Il y a beaucoup de choses que je ne lui ai jamais dit, parce que j'étais persuadée qu'il n'en avait plus rien à faire, et parce que de toute façon on ne se parlait plus. J'avais tout dit à son meilleur ami qui était aussi le mien, en espérant qu'il le lui transmettrait. Je n'aurais jamais cru pouvoir le lui dire un jour directement, déjà parce que je n'aurais jamais cru qu'on aurait l'occasion de se reparler, ensuite parce que je n'aurais jamais cru que même en ayant l'occasion il souhaiterait me parler, enfin parce que je n'aurais jamais cru que même s'il souhaitait me parler on le ferait avec une telle complicité. Plus ça va, et plus je me dis que le monde est fou. C'est pas vrai ce qu'il m'arrive, c'est impossible, c'est trop irréaliste, je vais me réveiller, depuis cinq ans c'est toujours dans mon imaginaire que je lui parle, ça peut pas être vrai, ça peut pas être vrai, même vous, lecteurs, vous pouvez vous rendre compte de l'invraisemblance de la situation, je vous ai déjà parlé de lui, c'était une histoire inachevée pour l'éternité, enterrée sans être oubliée, le 12 mai, mon dieu le 12 mai, tous ces souvenirs, comment est-ce possible? Je n'avais plus personne avec qui partager ces souvenirs, tous ceux qui les avaient vécus avec moi étant partis, ou les ayant complètement oubliés, c'était normal après tout, je ne pouvais pas les obliger à vivre dans le passé avec moi. Pendant cinq ans, j'ai vécu seule avec mon passé, les seules personnes à qui j'en parlais étant des gens qui n'avaient pas vécu ces souvenirs. Et aujourd'hui, AUJOURD'HUI, je retrouve quelqu'un avec qui les partager, et il s'avère que c'est lui?! Le centre même de ces souvenirs! C'est pas possible, le monde tourne t-il si peu rond?!
En plus, il lui a raconté notre histoire, à elle, et c'était MOT POUR MOT comme je l'ai toujours racontée, il aurait très bien pu écrire dans mon blog! J'ai toujours cru qu'il ne m'avait jamais comprise, qu'il m'avait prise pour une folle, une écervelée, une fille à ne jamais fréquenter, j'avais fait fuir tous mes amis après notre rupture à cause de lui, et c'est triste à dire, et ça me fait rire surtout, mais je constate aujourd'hui que c'est le seul que je n'ai pas fait fuir! Le monde est fou, je deviens folle, et je suis définitivement parano! Il m'a toujours comprise, il a toujours compris pourquoi j'ai voulu rompre, compris ce qu'il représentait pour moi, compris que j'avais compris qu'il n'était pas amoureux, il a même toujours su qu'il avait été lache de me laisser le quitter, Dieu merci, merci, merci, je n'ai pas perdu ces cinq années! Ma vie est un film américain, toutes mes histoires se terminent, et surtout, toutes mes histoires se terminent BIEN! Je pars en sucette, je voulais vous raconter mais je déborde de sentiments en tout genre, je parle de tout, de rien, de moi, de lui, de nous, d'elle, d'aujourd'hui, d'avant, comment est-ce possible... Toutes ces années passées à imaginer son retour, à le voir comme un idéal inaccessible, avec qui je ne renouerais jamais le contact. Toutes ces années à dire à tous ceux à qui j'ai raconté notre histoire, que jamais plus je ne pourrais lui parler, achever cette histoire, que c'était impossible. Je suis comblée, je suis une miraculée, je suis bénie des dieux, j'ai envie d'embrasser tout-le-monde, j'ai envie de retourner cinq ans avant et de tout revivre en me disant "OUI TU VAS ACHEVER CETTE HISTOIRE!" "ET CE SERA ENCORE MIEUX QUE TOUT CE QUE T'AS IMAGINE!". J'ai envie de relire tous mes posts, toutes les lettres que j'ai écrites à son meilleur ami, à mes meilleurs amis, toutes les conversations que j'ai eues sur lui avec mes amis postérieurs à son époque, j'ai envie de tout revivre en sachant que j'ai eu tort de ne pas y croire.

Il n'a pas changé. Non, pas du tout. Contrairement à ce qu'on m'a fait croire ces trois dernières années, il n'a pas changé du tout. Il est resté celui qu'il a été quand je l'ai connu, celui que j'ai aimé, le même. Mais moi j'ai changé, et c'est ce qui pouvait nous arriver de mieux, parce qu'il n'avait pas besoin de changer. Il n'a jamais été amoureux de moi, et je ne suis plus amoureuse de lui. Se reparler sans aucune arrière-pensée est encore mieux que de se perdre de vue pour en finir avec cette histoire. Je n'aurai plus de regrets, je sais ce qu'il est devenu, je sais comment il a compris notre histoire, je sais comment je réagis en lui parlant, et je vais continuer à savoir tout ça, il n'y aura plus de place pour mon imagination, tout est concret maintenant, tout est fini! Fini! Fini! 12 mai, 6 mai, 5 juin, 3 juillet, on va se quitter! Enfin!


Et vous connaissez la meilleure dans tout ça?

Souvenez-vous du dernier post:



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25/09/2005 19:01:35 : Au fait bon anniversaire avec quelques jours de retard
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Je savais qu'il s'en souviendrait.


:: par leeloo à 19:43 ::
 
 

Il y a des choses que l'amitié ne pardonne pas?

Par exemple ta paranoïa démentielle??? Espèce de dingue, faudrait penser à te faire soigner ou va falloir te faire interner, tu fais absolument n'importe quoi quand t'as une de tes idées de parano en tête, espèce de folle!
Prends tes résolutions et arrête de raconter n'importe quoi!

(Pour une espèce de coïncidence digne des plus grands mystères de l'univers, je laisse le post précédent pour une bloggeuse qui saura quoi en faire)


:: par leeloo à 14:47 ::
 
 

...

T'as voulu bien faire. D'ailleurs t'as bien fait. Tu ne regrettes pas. Elle avait besoin que tu le fasses. Tu le sais. T'étais la seule personne qui pouvait arranger les choses. Tu t'en serais voulue de ne pas le faire. Ce n'est pas ta faute s'ils sont comme ça. Ce n'est pas ta faute s'ils ont une fierté qui dépasse les limites de l'univers. Ce n'est pas ta faute s'ils n'ont pas le pardon facile. T'as bien fait. Si elle savait, elle t'en serait reconnaissante. Tu sais que toi t'aurais pardonné. Tu sais que toi tu n'es pas comme eux. Tu sais que t'as raison. Tu sais qu'ils ont tort. Tu sais que t'aurais cherché plus loin. Tu sais que tu n'aurais pas laissé tous ces bons moments partir en fumée. Tu sais que si t'as passé de bons moments avec eux, c'est qu'ils en valaient la peine. Tu sais que tu ne te serais pas arrêter à ça. Tu sais que ce n'est pas grave. Tu sais qu'il t'en faut plus que ça. Tu sais qu'il ne leur en faut pas beaucoup. Tu sais que t'as bien fait. Tu sais que tu n'as rien à regretter. Tu sais que cette fois leur bêtise n'arrivera pas à te détruire. Tu sais que tu ne peux pas continuer à surveiller tout ce que tu fais, tout ce que tu dis, parce que la moindre erreur, la moindre parole de travers, pourrait les offenser. Tu sais que t'avais peur de les perdre. Tu sais qu'ils sont beaucoup pour toi. Tu sais que t'as déjà essayé de les oublier et que tu n'as pas réussi. Mais tu sais aussi que t'es en colère. Et que la colère estompe toutes tes peurs. Tu sais qu'ils peuvent avoir toutes les qualités du monde, s'il faut que tu te surveilles à chaque fois que t'es avec eux, tu préfères faire sans eux. Tu sais que t'aurais fait n'importe quoi pour eux. Mais eux ne sont même pas capable de ne pas t'en vouloir d'avoir essayé d'arranger une histoire dans laquelle t'étais le seul lien possible.
Il y a des choses que l'amitié ne pardonne pas. Là c'est risible.


:: par leeloo à 14:14 ::
 
 

Résolutions 25 Septembre 2005 - 25 Septembre 2006

Alors ça c'est tout moi, prendre des résolutions au milieu de nulle part. En fait, j'y ai pensé en rentrant de vacances, et je voulais les prendre le 1er septembre parce que c'est la nouvelle année dans mon référentiel, mais je ne sais pas pourquoi je l'ai pas fait (note pour plus tard: voir ce qu'il y avait de si intéressant à raconter début septembre), et je viens de voir que Manon a aussi pris de bonnes résolutions en plein milieu de nulle part, alors je me dis qu'il vaut mieux tard que très tard, vaut mieux le 25 septembre que le 1er janvier, parce qu'à chaque fois, le 1er janvier je farfouille au fin fond de ma tête pour pondre deux-trois résolutions que j'oublie le 10, alors que là c'est des résolutions que j'ai envie de prendre pour de vrai, pourquoi passer à côté, de toute façon le jour où je ferai les choses comme tout-le-monde...

Donc voici mes résolutions du 25 septembre, je compte sur vous pour me surveiller.

- Arrêter de culpabiliser pour tout et n'importe quoi / Arrêter de regretter tout ce que je fais. Ma conscience me rend la vie infernale, j'ai toujours peur de faire quelquechose de travers, peur d'avoir blessé quelqu'un parce que j'ai fait une mauvaise blague et qu'il ne me répond plus! En langage blog: arrêter de paranoïer. Ce que j'apprendrai alors: à prendre les choses avec plus de légèreté.
- Arrêter de me prendre la tête pour des choses que je finirai par oublier, ou pire par regretter. En langage blog: arrêter les posts "j'ai fait tout le travail pour ce binome pendant que lui révise ses exams et moi je vais planter mes exams", ou "quand elle a besoin de quelquechose je suis là, mais après elle me jette comme un vieux chiffon", en bref tout mon blog quoi. Ce que j'apprendrai: à laisser passer des choses qui ne valent pas la peine que je me prenne la tête dessus, parce qu'une fois que c'est terminé je n'y pense plus, ça ne me sert même pas de leçon, mais je sais que justice finit par se faire.
- Arrêter de trop m'attacher aux gens. Aimer ses amis c'est bien, mais pas au point de se pourrir la vie dès qu'ils ne donnent plus de nouvelles. Les gens ont peut-être des choses à faire dans leur vie aussi! En langage blog: arrêter de paranoïer sur tout. Ce que j'apprendrai: à passer de meilleures journées.
- Arrêter de reprocher à chéri ce qu'il ne fait pas comme papa. En langage blog: j'en parle pas sur mon blog, sauf une fois. Ce que j'apprendrai: à être plus tolérante avec des valeurs qui ne sont pas les miennes.
- Arrêter de reprocher aux amis ce qu'ils ne font pas comme j'aurais fait. En langage blog: c'est la même chose. Ce que j'apprendrai: la même chose.
- Arrêter de tout remettre à plus tard. En langage blog: si mon pc me plante à nouveau avec des fichiers importants que je me dis depuis six mois que je vais graver quelque part, balancez-moi dans les commentaires "voilà! ça t'apprendra! ça t'a pas servi de leçon la dernière fois!". Ce que j'apprendrai: à arrêter de tout remettre à plus tard.
- Revoir mes cours dans la semaine où je les ai vus. En langage blog: arrêter les posts "j'ai plus le temps de rien faire", "où est passé tout le temps que j'avais?" (en même temps ne plus donner l'occasion à Wilou de répondre "dans ton cul"), "y a trop de travail, je vais péter un cable". Ce que j'apprendrai: à avoir mes examens sans taffer comme une dingue.
- Réaliser un projet personnel par mois: apprendre le xml, maitriser linux, maitriser le javascript, flash MX, dreamweaver, office, le bas-niveau, les astuces du c++, revoir Java, passer le GRE, revoir l'allemand, apprendre l'italien. Possibilité de répartir mais tout doit être fait en un an. En langage blog: je devrai dire tous les 25 du mois ce que j'ai fait. Ce que j'apprendrai: pleins de choses, et j'aurai enfin concrétisé mes projets.
- Revoir le chinois régulièrement. En langage blog: pareil. Ce que j'apprendrai: à ne pas oublier le chinois, ce qui a tendance à arriver trop souvent.
- Arrêter les achats excessifs. Faire mes comptes, limiter mes dépenses, me fixer un seuil mensuel à ne pas dépasser. En langage blog: arrêter de dire que mon compte en banque fume. Ce que j'apprendrai: à avoir de l'argent dans mon compte.
- Prendre les escaliers plutot que l'ascenseur au moins trois fois par semaine. Possibilité d'accumuler parce que pour l'instant au travail j'ai un super escalier et je suis au 8è étage, mais rien ne dit que mon logement étudiant de mars prochain ne sera pas qu'au 1er étage, ou qu'il n'aura pas un escalier glauque. En langage blog: arrêter les posts "tous les pantalons que j'essaie me vont à la taille et pas aux cuisses". Ce que j'apprendrai: à sortir des cabines d'essayage avec un pantalon qui me va.
- Savoir jouer correctement au billard le 25 septembre 2005. En langage blog: faut savoir se faire plaisir un peu. Ce que j'apprendrai: devinez.
- Continuer à écrire sur mon blog tout ce qui me passe par la tête, même si ça va à l'encontre de mes résolutions. En langage blog: sinon comment pouvez-vous me juger? Ce que j'apprendrai: à poster régulièrement.
-Donner l'évolution de ces résolutions tous les 25 du mois (à quelques jours près). En langage blog: surveillez moi! Vous aurez ptet le droit de me noter. Ce que j'apprendrai: à tenir mes résolutions!

Allez go, c'est parti... DONC MAINTENANT T'ARRETES DE TE TORTURER A TE DEMANDER SI T'AS BIEN FAIT DE LEUR ENVOYER CE MAIL! S'ILS TE CONTACTENT PAS C'EST SUREMENT PARCE QU'ILS DORMENT ENCORE!


:: par leeloo à 10:43 ::
 
 
mardi, septembre 20, 2005

Imagine...

... on est en 2000, tu as 15 ans, presque 16.
Imagine, tu tombes amoureuse, folle amoureuse.
Tu sors avec lui, t'es amoureuse et tu sors avec, c'est la première fois que ça t'arrive.
Imagine, t'es heureuse, très heureuse, mais pas lui, il ne dit rien, mais ça se voit, tu le vois.
Imagine, tu ne voulais pas arrêter, mais tu mets fin à votre relation, tu y mets fin parce que tu l'aimes trop, parce qu'il n'est pas heureux.
Imagine il continue sa vie, et toi tu te pourris la tienne.

Imagine, on est en 2001, tu as 16 ans, presque 17.
Ça fait un an que tu essaies de l'oublier, un an que t'essaies de t'intéresser à d'autres garçons, un an que tu le vois traîner avec d'autres filles.
Imagine, ta vie n'a plus de sens, tu ne peux rien faire sans lui, tu ne veux que lui, mais il ne veut pas de toi.
Imagine, tu fais la tête tout le temps, même tes amis t'ont abandonnée, de toute façon ce n'était pas eux qui te l'auraient ramené.
Imagine, tu te fais des films tout le temps, t'imagines qu'il va revenir vers toi, te déclarer sa flamme, même si tu sais que ce ne sont que tes films, tes espoirs qui s'estompent un peu plus chaque jour.
Imagine, pendant les vacances tu n'attends plus rien, et tu fais une rencontre.
Imagine, il te plait, tu lui plais, et t'es à nouveau amoureuse, à nouveau heureuse.
Imagine, la vie n'est pas si cruelle.

Imagine, on est en 2002, tu as 17 ans, presque 18.
Tu sais qu'il y a beaucoup d'anniversaires en cette période, certains sont heureux, d'autres douloureux.
Imagine, tu sais qu'il ne devrait pas y avoir d'anniversaire malheureux, mais tu n'y peux rien, tu y penses.
Imagine, tu t'es souvent demandé ce que ça aurait été si t'avais continué avec lui.
Imagine, tu t'es souvent demandé comment tu réagirais si tu le revoyais, alors que tu aimais ton chéri actuel.
Imagine, il est resté une sorte d'idéal dans ta tête, un idéal que tu as repoussé par amour, et que tu as peur de regretter plus tard.
Imagine, votre histoire est restée inachevée, tu es restée sur ta faim, peut-être lui aussi, du moins tu le crois quelque part au fond de toi.
Imagine tu n'arrives pas à tourner une page que tu n'as pas terminée, alors que tu en as commencé une nouvelle et qu'elle te plaît.
Imagine, tu as peur de vivre avec ces remords toute ta vie, aussi heureuse sois-tu.

Imagine, on est en 2003, tu as 18 ans, presque 19.
Tu ne peux pas t'empêcher d'en parler sur ton blog, par exemple ici ou .
Pourtant ça fait trois ans. L'amour ne dure t-il pas trois ans?
Imagine, tu n'as pas avancé, tu aimes toujours ton chéri, mais tu penses encore à l'autre, toujours les mêmes questions.

Imagine, on est en 2004, tu as 19 ans, presque 20.
Ça fait quatre ans, et tu as encore besoin de raconter votre histoire sur ton blog, de rappeler cet éternel 12 mai.
Imagine on t'apprend qu'il a changé, qu'il n'est plus comme avant, on te fait lire des textos qu'il a envoyés.
Imagine, tu es surprise, il n'est plus le même.
Imagine grace à ça, il perd peu à peu tous les atouts qui ont fait un lui ton idéal, tu n'en es pas sûre mais tu crois qu'il s'en va. Enfin.
Imagine, tu t'apprêtes à en parler sur ton blog, à remercier celui qui avait peut-être réussi à chasser tes démons, mais tu préfères attendre d'en être sûre, guetter une éventuelle rechute, attendre le prochain 12 mai, celui-là vient de passer.

Imagine, on est en 2005, tu as 20 ans, presque 21.
Mai arrive avec son lot d'anniversaires douloureux, et tu ne ressens plus rien, pire pour certains tu n'y penses même pas.
Imagine, tu veux l'écrire sur ce blog, tu n'as pas le temps de le faire, mais tu remarques plus tard qu'il n'y a pas de post le 12 mai 2005.
Imagine, tu sais que c'est terminé, qu'il a mis un an et demie à sortir de ton coeur, quatre ans à sortir de ta tête, mais c'est terminé, il n'a plus rien d'un idéal, tu as la confirmation de ce que tu soupçonnais depuis un an.

Imagine, on est toujours en 2005, tu as 21 ans.
Tu ne sais pas pourquoi d'un coup, tu te demandes s'il se souvient de ton anniversaire, il a toujours eu une bonne mémoire des dates.
Imagine, il n'est plus du tout l'idéal, plus du tout celui que t'as aimé passionnément, tu ne l'aimes plus comme en 2001, tu ne l'idéalises plus comme en 2002, et tu ne penses même plus à lui comme en 2003, et d'un coup tu te demandes s'il se souvient de toi.
Imagine qu'en fait, rien de tout ça ne t'empêche de te poser des questions, que cette histoire inachevée t'empêche toujours d'avancer droit.

Imagine qu'un beau jour, elle t'apprend qu'elle l'a sur msn.
Tu repenses à toutes les fois où tu l'as saoulé lui pour qu'il te donne de ses nouvelles, alors qu'elle, l'une de tes meilleures amies, l'avait en contact.
Imagine, elle te propose de te le donner, mais tu refuses, il a du suffisamment te détester comme ça.
Imagine tu lui suggères plutôt de lui proposer le tien pour voir s'il accepte, imagine elle accepte, imagine elle est folle, imagine t'es folle, imagine le monde est fou.
Imagine, tu attends deux jours, pas de nouvelle, et ce soir en rentrant, tu vois un login bizarre qui te demande en contact.
Imagine, tu ne sais plus quoi faire, tu vois cinq ans de ta vie défiler, se pouvait-il qu'il ait accepté?
Imagine que oui, c'est bien lui, imagine même que ce soit lui qui ait demandé ton login à elle, non n'imagine pas, c'est la vérité.

Imagine, tous les efforts que tu as fait pour l'oublier, toutes les blessures que tu as rouvertes chaque année en mai, tous les amis que tu as laissés partir à cause de lui.
Imagine, ces cinq années que t'as passées à essayer de mettre fin à tes remords, à tes regrets aussi, un petit pas chaque année, pour finalement encore penser à lui, un petit peu.
Imagine, tous les films que tu t'es fait, toutes les questions que tu t'es posée, ils t'ont aidée à avancer, à faire le plus gros, ne plus l'idéaliser, mais tu as besoin de mettre toi-même la touche finale.

Imagine aujourd'hui la vie te donne cette chance.
Imagine aujourd'hui elle te permet de prendre ta revanche.
Elle te dit "regarde de tes propres yeux comme il a changé, comme tu n'as rien à regretter". Elle te permet de répondre toi-même aux questions que tu t'es incessamment posée, et auxquelles personne n'a jamais assez bien répondu.
Imagine toutes les fois où tu as ressassé votre histoire, toutes les personnes qui l'ont déjà entendue, imagine qu'aujourd'hui tu puisses enfin l'achever...


:: par leeloo à 23:29 ::
 
 
dimanche, septembre 18, 2005

Souviens toi (2)

Quand tu as débarqué à Compiègne il y a un an, sans personne, sans repères, tu savais que tu te ferais de nouveaux amis. Mais tu ne soupçonnais pas qu'ils dépasseraient toutes tes attentes. C'est drôle parfois les surprises que réserve la vie. T'as été déçue si souvent en amitié, bien plus qu'en amour, bien pire aussi, mais la vie s'est rattrapée, elle t'a offert des amis formidables par la suite, et tu pensais qu'elle s'arrêterait là, qu'elle en laisserait un peu aux autres, mais elle t'a donné encore plus, plus que de l'amitié. Elle les a fait entrer dans ton école, dans ton immeuble, dans ton cours, et dans ta vie.
Au début tu n'en avais vu qu'un, ce qui n'était déjà pas rien parmi trente personnes. Il était si mignon, si différent, tu lui as trouvé quelquechose de spécial, son regard innocent, ses expressions, t'as fondu en le regardant ce mercredi matin, et t'as fondu en le regardant tous les mercredis matin. Pourtant c'est un lundi matin, à la fin d'un cours, que vous avez fait connaissance. Vous avez échangé quelques mots, et sans savoir pourquoi, tu lui as demandé son prénom. C'est drôle, tu demandes presque jamais les prénoms des gens. Généralement, t'attends de les entendre et de les mémoriser. Mais cette fois t'as demandé, comme si tu savais que vous en viendriez à le faire un jour, que vous ne resteriez pas de simples camarades de classes. Il a été surpris mais il a souri et il t'a répondu en te retournant la question.
Son frère, tu l'as connu au cours d'un dîner entre voisins, c'est drôle en y repensant, t'étais gênée d'être là, ils avaient tous l'air de se connaître et t'avais l'impression d'être de trop, tu te disais même que plus personne ne voudrait te parler après le dîner tant tu devais faire mauvaise impression. C'est drôle en y repensant, tu lui as servi de l'eau en l'appelant par le prénom de son frère, pourtant tu savais qui il était, mais tu étais troublée, ils te troublaient, il y avait quelquechose chez eux qui te perturbait. Peut-être le simple fait qu'ils étaient deux. C'est fou de penser qu'il y a moins d'un an tu te trompais de prénom...
Après le diner, ils sont venus réparer ton radiateur, et ta télé tant qu'à faire. Ils étaient si gentils. Tu les regardais, l'un puis l'autre, puis l'un, puis l'autre, t'étais émerveillée comme une enfant, attendrie comme une mère, tu ne les connaissais même pas que tu éprouvais déjà quelquechose de fort pour eux, c'étaient des amours.
Et au fil des jours, des semaines, des mois, vous vous êtes vus plus souvent, cotoyés plus régulièrement, vous étes devenus plus que de simples connaissances, plus que de simples voisins, vous faisiez des soirées ensemble, vous discutiez quand vous vous croisiez, vous alliez les uns chez les autres, vous aviez des amis communs, vous avez fini par devenir amis, c'est drôle, il te paraissait si inaccessible la première fois que tu l'as vu ce mercredi matin.
Tu ressentais pour eux plus que de l'amitié, tu te sentais bien avec eux, t'avais l'impression que rien ne pouvait t'arriver d'horrible tant qu'ils étaient là, ils étaient tous les deux si gentils, protecteurs, rassurants, drôles, ils étaient identiques, mais si différents à la fois, en fait ils t'attendrissaient. Pire ils t'attiraient. Mais pas comme les autres garçons t'ont attirée avant eux. Tu les aimais. Mais pas comme t'as aimé les autres garçons avant eux. Eux c'était différent, ta vie dépendait presque de leur présence. Souviens toi quand l'un d'eux t'a fait la tête, tout s'est écroulé autour de toi, rien n'est resté debout, tout s'est effondré, tu ne pensais plus qu'à ça, ta vie n'avait plus de sens, ni amour ni amitié. Souviens toi ce lundi matin gris de novembre, quand t'as tenté un petit bonjour et qu'il t'a souri en retour, en un sourire il venait de mettre fin à deux semaines de torture, pour toi c'était le jour le plus ensoleillé du mois, il s'était même avancé vers toi le soir quand t'es rentrée, comme pour te confirmer que le sourire du matin n'était pas un accident. Souviens toi ce 29 juin quand t'es partie à l'école parce que tu ne supportais plus d'être dans le même immeuble qu'eux, t'avais peur à ce moment là, peur de tout, tu savais que tout risquait de s'écrouler à nouveau, tu n'aurais pas supporté qu'ils te déçoivent, pas eux... Tu préférais de loin les éviter, même pas les ignorer, mais les éviter, ne plus les voir, les quitter pour au moins deux mois sans leur dire au revoir, juste pour ne pas être déçue. T'avais peur. Peur de ta journée, de ta soirée, du lendemain, des vacances, tu t'es assise sur les marches de ton école déserte, et tu t'es mise à pleurer en téléphonant à elle, si gentille aussi, tu pleurais parce que t'avais mal et parce que t'avais peur, le ciel bleu contrastait indifféremment avec ton humeur, il faisait si beau que ça en devenait provocant, le monde allait s'écrouler à nouveau autour de toi, cette fois il n'était pas seul, ils étaient deux, si tu les perdais qu'est-ce que tu deviendrais, comment le monde pouvait-il s'écrouler plus encore... Il a suffi d'un regard de l'un, d'un message de l'autre pour que tu sois rassurée, pour que ta vie reparte. T'éprouvais des sentiments si forts pour eux, c'était plus que de l'amitié, peut-être de la fraternité, pour toi ils étaient des anges, tes anges. Souviens toi quand ton grand-père est tombé malade, tu n'en as parlé à personne, même pas ici, tu voulais juste lui en parler à lui, tu sentais que c'était le seul qui pouvait te rassurer, et il ne t'a pas déçue. Tu sortais de quatre mois de pression, d'examens, de projets à tout va, hors cursus parfois, d'engueulades, de prises de tête, de déceptions, il t'a sentie fatiguée, fragile, il surveillait ses mails pour être toujours présent, il n'en a même pas parlé à son frère, il t'a soutenue au moment où tu avais le plus besoin de lui. Souviens toi le jour où t'as compris qu'il serait là pour toi, avant tu le trouvais plus distant que son frère, même si vous étiez amis, vous n'étiez pas aussi complices, mais ce jour-là tu venais de rater l'examen de ta matière préférée, tu comptais tellement dessus, c'était la goutte d'eau, t'es sortie de la salle, t'es restée avec eux un moment, et ils ont pas arrêté de parler de l'examen, tu t'es sentie mal, tu t'es retournée, et les larmes sont parties toutes seules, t'es partie plus loin pour ne pas qu'on te voie, mais elles t'ont vues, elles sont venues vers toi, elles t'ont parlé, mais rien ne te consolait, tu t'étais déçue toi même, tu ne pouvais t'en prendre à personne, c'était pire que tout, tu ne les écoutais pas, et il est arrivé, il n'a rien dit, t'as baissé la tête pour ne pas qu'il te voie, mais il avait compris, il t'a pris le poignet, il t'a attirée vers lui et il t'a prise dans ses bras, sans rien dire. Vous avez toutes été surprises, toi la première, mais t'as compris à ce moment là qu'il n'était pas aussi hermétique aux sentiments qu'il n'en avait l'air. Rien que sa présence te rassurait. Leur présence. Souviens toi quand il y a eu des vols dans votre résidence, son frère t'avait dit de l'appeler si tu voyais quelqu'un de suspect et que tu n'osais pas l'interpeler, qu'il viendrait tout de suite. Chacune de leurs paroles a toujours eu le don de te faire ressentir quelquechose de fort, elles te rassuraient, te faisaient sourire, rire, ou te blessaient parfois, mais c'était parce que tu avais trop peur de les perdre.

Hier tu les as revus. Ils étaient si beaux. Dès que tu les as vus, tu t'es sentie bien. Vous étiez avec deux autres amies, c'était trop bien. T'avais envie de les embêter tous, de les toucher, de les sentir bien réels, à côté de toi, il y avait tellement de sentiments qui ne demandaient qu'à voir le jour. Vous avez parlé, de tout, de rien, mais avec eux même rien c'était tout. Ils marchaient à côté de vous, de chaque côté, comme des gardes du corps, ils repoussaient magistralement les sondeurs insistants, ils ont retenu les portes du métro pour laisser un homme entrer, ils t'ont même soulevée et balancée sur le canapé pour que t'arrêtes de les embêter. Vous vous êtes tapés gentiment, même si leurs coups gentils te faisaient des trous dans le bras, vous vous êtes pris la main, tu les as serré contre toi, il t'a même prise par la taille à un moment pour traverser, t'en as eu des chatouilles au ventre. A chaque fois qu'ils t'ont regardée, il y avait une abondance de douceur dans leur regard, tu sais que tu ne te fais pas de films, tu sais que tu n'es pas la seule à l'avoir remarqué, et tu sais qu'ils le savent, car certains regards étaient insistants. Tu sais que ça va au delà de l'amitié, mais sans passer par des sentiers dangereux. Ils sont rassurants, tu ne le diras jamais assez. Surtout quand tu leur as parlé d'un collègue de stage trop bavard et trop oppressant qui rendait tes déjeuners insoutenables à un point que t'avais prévu de sacrifier certains repas pour être tranquille, ils t'ont demandé son nom et son prénom, elle a compris que c'était pour lui écrire un mail, et tu leur as dit de ne pas le faire, mais rien que de les savoir derrière toi, ça t'a donné du courage pour affronter ta semaine.
T'es revenue le sourire aux lèvres, tu souriais aux parisiens inconnus du métro, tu planais, d'ailleurs tu planes toujours, tu n'as toujours pas ravalé ton sourire. Ça vaut le coup d'avoir traversé toutes ces déceptions amicales, la vie t'a rendu au centuple tous les amis que t'as perdus. Tu ne la remercieras jamais assez de ce beau cadeau qu'elle t'a fait, d'ailleurs tu leur as dit, et d'ailleurs tu radotes dans ce post, il y a des choses que tu avais déjà racontées, mais tu sais que la prochaine fois que tu les verras, t'auras envie de les raconter à nouveau, et peut-être qu'un jour tu me croiras, tout ça est bien réel.


:: par leeloo à 14:15 ::
 
 
lundi, septembre 12, 2005

Ras le bol

... des gens qui bousculent les autres gens le matin
... des gens qui s'adossent sur les mains des autres gens dans le métro
... des gens à gauche sur l'escalator qui avancent pas et qui gênent les autres gens
... des gens sans ticket qui passent derrière d'autres gens dans le tourniquet sans leur demander leur avis et en leur criant "depêchez vous!!!" parce que y a un métro qui arrive
... de ces gens qui font d'une si belle capitale une ville détestable parfois
... et des couples... des couples... des couples...


:: par leeloo à 23:25 ::
 
 
dimanche, septembre 04, 2005

49

On a encore un mois de plus, chéri...
Ça en devient presque lassant!


:: par leeloo à 23:03 ::
 
 

Clin d'oeil

Après trois heures de shopping fructueuses.

Elle: oh non, tout-à-l'heure j'avais pleins de billets et maintenant il m'en reste qu'un...
Moi: mais, t'as payé avec ta carte!...


Faut vraiment qu'on arrête de faire les magasins ensemble.


:: par leeloo à 11:54 ::
 
 
jeudi, septembre 01, 2005

365 jours...

...ça passe vite.



Quelques bouts de discussion dignes d'un 31 aout.

[21:31:19] Moi: je veux pas!!!!!!
Pas-moi-1: qu'est ce qui se passe?
Moi: je veux garder mon 0 !!!!!
Pas-moi-1: ton 0?
Pas-moi-1: tu veux garder un 0?
Moi: oui !!!!!!
Pas-moi-1: en quoi t'as eu 0?
Moi: le 0 de mon 20 !!!
Pas-moi-1: ça va?
Moi: je veux pas passer à 21 !!!
Pas-moi-1: aaaahhhh!
Pas-moi-1: espèce de folle!!

[21:52:16] Moi: toi aussi tu perds tous tes neurones la veille?
Pas-moi-2: oui
Pas-moi-2: mais j'ai l'impression que j'en retrouve quelques uns ensuite
Pas-moi-2: 6 mois après environ
Pas-moi-2: donc peut-être que y a une sorte de cycle
Moi: ouf ça me rassure
Moi: tu crois qu'à 21 ans je comprendrai encore ce que tu me dis??!
Pas-moi-2: sûrement, mais pas forcément pendant les 6 prochains mois
Pas-moi-2: pour te rassurer, y a pas que nous qui perdons nos neurones, tout le monde les perd ! donc par rapport aux autres on ne se sentira jamais plus bête ;)

[22:48:29] Moi: mais naaaan aujourd'hui je suis encore jeune dans certains pays, je suis encore mineure, une gamine, et dans une heure je serai majeure partout, adulte, vieille, on me refusera aucune entrée au casino, aucune boisson alcoolisée, je pourrai jouer autant que je veux, boire autant que je veux, on ne m'interdira rien, j'aurai dépassé l'age... dis tu m'emmènes à Las Vegas?

[23:27:04] Moi: et bientôt j'aurai 30 ans
Moi : mon dieu 23 c'est horrible aussi!
Pas-moi-2: le 3 ça fait peur dans toutes les positions
Moi: grave! et dans 28 y a deux 3
Moi: un à l'envers un à l'endroit
Pas-moi-2: faut pas avoir 28 ans
Moi: je passerai directement à 29
Moi: ah non

[23:29:41]Pas-moi-2: même si on naît le 29 février on peut avoir 28 ans
Pas-moi-2: à son 7e anniversaire
Moi: c'est horrible!
Moi: nous on vieillit d'un an
Moi: eux de 4
Moi: imagine si on vieillissait de 4 nous aussi
Moi: j'aurais 84 ans!
Pas-moi-2: oui mais y en a qui trichent
Pas-moi-2: ils doivent compter les années et pas les anniversaires
Moi: oui en fait ils ont 28 ans moins 21 jours
Moi: les 21 jours de leurs anniversaires
Pas-moi-2: mais ils comptent aussi
Moi: oui c'est vrai
Moi: en fait ils ont 28 ans comme nous
Pas-moi-2: voilà
Moi: sauf que nous on en a que 21
Pas-moi-2: exact
Moi: ouf je me sens jeune d'un coup!

[23:43:37] Moi: heureusement qu'on compte les années et pas les jours
Moi: imagine 7779 bougies pour toi!
Moi: ton gateau c'est la lune après!
Pas-moi-2 : le temps d'allumer tout faut déjà renouveler les premières
Moi: et le temps de renouveler les premières faut déjà en rajouter une

[23:48:11] Moi: bon je vais prendre une douche
Moi: je reviens dans un an



Heureusement toutes ces discussions existentielles n'arrivent que le 31 aout, tout près de l'échéance, entre 21h et minuit. Après je redeviens jeune et normale.


[10:27:28] Pas-moi-2 : bon anniversaire! la transition s'est bien effectuée ?
Moi: sans problème!
Moi: j'ai pris ma douche et en sortant elle était là, la 21è
Moi: elle m'a dit coucou c'est moi je suis pas trop en retard?
Moi: et j'ai dit non t'es pile à l'heure
Moi: on a un peu discuté et après j'ai dit bon je suis fatiguée ça m'a épuisée toutes ces émotions et elle m'a laissé dormir, elle est allée rejoindre les 20 autres qui ont fêté son arrivée
Moi: 365 jours de fête avant la prochaine
Moi: c'est sympa d'être une année



Ça veut pas dire que c'est mieux.


:: par leeloo à 22:31 ::
 
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