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jeudi, novembre 17, 2005
Bon anniversaireTu es mes plus horribles cauchemars, mes pires fantasmes, mon inconscient, ma colère, jamais mes folies, toujours mes excès.Tu ne sais rien de moi, tu en sais beaucoup. Tu es la vraie, la fausse, jamais les deux, toujours la même. Tu es l'indicible. Ce que je raconte à ceux que je ne regarde pas dans les yeux et que je tais à mes amis les plus proches. Tu es mon obscurité. Tu es ma réalité. Tu es mes pires erreurs, celles qui ne devraient jamais sortir d'ici, et qui pourtant l'ont fait une fois. Petit blog, pour tes trois ans je t'offre une pause.
:: par leeloo à
00:03 ::
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lundi, novembre 14, 2005
Comment ça une semaine de cinq jours?!
:: par leeloo à
10:14 ::
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mardi, novembre 01, 2005
Balle de matchJ'ai été le voir aujourd'hui. Ce film qu'on aurait du voir ensemble. Si tout s'était bien déroulé. Si je n'avais pas eu l'impression que vous vous foutiez de ma gueule. J'ai bien aimé. Je suis contente de mon choix. Et vous, ça vous a plu? Ca a du vous plaire. Vous auriez pu me remercier d'avoir choisi ce film. Pour vous et vos amis. Vous avez pensé à moi au moins? Dans le film, quand ils parlaient de destin. Quand elle a dit "c'est un signe". Si j'avais été là, vous auriez rigolé? Et toi, t'as pensé à moi? Quand il a fait son rêve. Quand son rêve lui a permis de voir la vérité. T'as pensé à ce qu'on s'est dit sur nos rêves? Et maintenant vous pensez à moi? Vous vous posez des questions? Vous vous demandez ce qui m'a pris? Pourquoi je suis pas venue? Vous vous doutez que vous m'avez blessée? Que j'ai le coeur arraché depuis trois jours? Que vous avez fait tomber du toit une assiette en porcelaine? Que vous avez choisi le week-end le plus long pour m'affliger ça? Non hein... Vous en avez rien à foutre hein... Vous n'éprouvez rien... C'est ça? Vous donnez des petits noms à toutes les filles que vous connaissez? Vous leur promettez des après-midi sympas et vous êtes jamais disponibles? Vous leur dites à toutes qu'elles sont de vraies amies, et vous êtes pas foutus de leur consacrer un jour par mois? Quand vous les voyez, vous avez besoin de ramener d'autres amis? Les vrais? Ceux à qui vous ne donnez pas de petits noms mais tout votre temps? Ceux pour qui vous annulez tout quand ils prévoient quelquechose au dernier moment? Vous avez pensé tout ce que vous m'avez dit? Tu l'as pensé, il y a pile deux mois, ce que tu m'as écrit dans ce mail magnifique pour mon anniversaire? Vous vous êtes forcés, il y a pile un mois, pour me faire ce défilé qui m'a rendue heureuse pendant une semaine? Vous aviez une dette envers moi? Vous vous êtes sentis obligés? A chaque fois qu'on s'est vus, c'est parce que vous vous sentiez obligés? A chaque fois qu'on s'est écrit, vous aviez pas le choix? Vous vous êtes forcés combien pour m'écrire ces mails gentils? Pour me donner ces petits noms? Pour rentrer dans mes délires? Pour me soutenir dans mes galères? Vous vous êtes forcés combien? Hein combien? Qu'est-ce que vous y gagnez à donner tant d'espoir aux gens? A leur faire croire qu'ils comptent pour vous? A les faire tomber de si haut quand ils se rendent compte que tout était faux? Parce que c'est ça? Tout était faux? Comment ça pourrait être vrai? Ca semblait tellement vrai... Mais si c'était vrai, comment peut-il y avoir un tel fossé entre ce que vous dîtes et ce que vous faîtes? Comment vous avez pu prétendre que j'étais une amie alors que je passe après tout-le-monde? A moins que je sois une amie virtuelle? Une amie par mails? Comme ceux qu'on rencontre sur les chats? Dont les mails font plaisir parce que ça fait une pause pendant le boulot? A qui on répond parce qu'on veut en recevoir d'autres? C'est ça? C'est ça que je suis? Vraiment? C'est difficile à croire... Vous m'avez raconté vos vies dans vos mails, parfois vous détailliez, vous vous êtes appliqués, vous y mettiez du style, vous corrigiez vos fautes, il n'y avait presque jamais de fautes. Je crois pas que vous écriviez ces mails à n'importe qui. Vous écrivez ces mails à n'importe qui? Je suis n'importe qui? Si je le suis pas, pourquoi vous êtes disponibles quand je vous propose quelquechose et vous ne l'êtes plus au moment de confirmer? Pourquoi j'arrive avant et je passe après? Pourquoi c'est pas comme ça une fois ou deux, mais tout le temps? Pourquoi vous jouez comme ça? Vous savez que je suis sensible, vous le savez, vous l'avez dit, tu m'as même dit que tu m'aimais pour ça. Alors pourquoi vous me faîtes ça? Vous savez que ça fait mal comme jeu? Que c'est pas juste pour rire? Que j'en souffre, moi? Vous croyez que ça a été facile pour moi de choisir de ne pas y aller? De laisser enfin ma fierté parler, elle qui a pris tant de coups? Vous croyez que ça a été facile pour moi de ne recevoir aucune réponse, de réaliser que vous vous en foutiez? Que vous n'aviez aucun remord? Que vous n'aviez peut-être même pas compris? Que vous êtes allés vous amuser, sur ma proposition, avec vos amis, sans moi, et qu'à aucun moment, vous vous êtes demandé pourquoi j'étais pas là? A quoi je pouvais penser? Combien j'étais blessée? Vous vous en foutez hein... Qu'importe ce que je suis pour vous, qu'importe ce que vous dîtes et que vous ne faîtes pas, qu'importe ce que vous faîtes et que vous ne dîtes pas, vous me zappez aussi facilement que si je n'étais absolument rien pour vous. Aucun signe, aucun rêve n'a pu vous faire penser à moi. Vous auriez pu au moins me remercier d'avoir choisi un si bon film.
:: par leeloo à
02:06 ::
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