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jeudi, décembre 30, 2004

Hello world

J'ai internet!!
J'ai internet!!
J'ai internet!!


Pour combien de temps cette fois?...



:: par leeloo à 19:20 ::
 
 
lundi, décembre 20, 2004

Mercredi 17 Novembre

On est samedi 18 decembre au moment où je vous écris, on sera au moins lundi 20 décembre au moment où vous me lirez, et je ne sais pas par où commencer ce post. Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas écrit ici (un vrai post) que je ne sais plus comment on fait. Faute de moyens, faute de temps, parfois j'ai senti le besoin de m'exprimer, parfois je voulais juste raconter une anecdote, et à force de ne pas pouvoir le faire, j'ai pris l'habitude de tout garder pour moi. Mais hier, vendredi 17 décembre, j'ai été déçue. Et en lisant le post de Manon sur les attaches, non seulement j'ai remarqué qu'il nous arrivait la même chose au même moment (projet de fou pour le 6 décembre par exemple) et qu'on pensait à la même chose au même moment, mais en plus j'ai eu envie de vider mon sac ici pour changer de nulle part. Parce que les déceptions et les attaches sont étroitement liées.
Donc hier, vendredi 17 décembre, j'ai été déçue. Et j'ai réalisé que ça faisait plus d'un mois que j'avais commencé à l'être sans m'en rendre compte. Oui on peut être déçu progressivement. Le pire c'est que ça découle souvent d'un évènement peu réjouissant, comme rater ses partiels, alors du coup ça fait deux évènements peu réjouissants: rater ses partiels et être déçu. Et comme en plus, quand un pilier se casse, tout s'écroule, une déception n'arrive jamais seule, alors ça ne fait jamais juste deux évènements peu réjouissants. Si je vous perds en cours de route, bah ce ne sera pas la première fois.
Voilà, donc il y a un mois hier, mercredi 17 novembre de 10h15 à 12h15, je ratais mon deuxième partiel. Deuxième partiel sur quatre, deuxième "partiel d'une matière que j'aime" sur deux. Je ne vous fais pas l'historique de tout ce qui m'est passé par la tête, c'est le partiel pour lequel j'avais le plus révisé et allez savoir pourquoi j'ai perdu mes moyens devant ma copie. En plus ce jour-là, Bouygues avait son problème de réseau généralisé, mais pas à 10h15. A 10h15 ça marchait. Or à 10h15, ma montre m'avait lachée depuis deux jours, soit depuis le début des partiels. Donc à 10h15, je comptais sur mon portable pour me donner l'heure, mais comme l'absence de réseau ne s'était pas encore étendue jusqu'à la troisième place au douzième rang de la salle 520, j'ai reçu un texto. Et quand je reçois un texto, je ne peux plus lire l'heure. Alors j'ai fait mon partiel sans avoir l'heure, et j'ai compris qu'à l'annonce du prof que ma notion du temps personnelle était décalée d'un exercice par rapport à la vraie. Donc je suis sortie de la salle le coeur bien lourd, et quand je suis passée devant chouchou et qu'il m'a gentiment demandé comment ça s'était passé, je l'ai envoyé balader.

Chouchou, c'est l'un de mes voisins et je l'appelle chouchou ici parce que c'est mon chouchou. C'était? Ça reste? Je sais pas. Donc chouchou, il est adorable. Par exemple le 9 novembre, après mon oral de culture-gé qui me stressait tellement depuis deux semaines que tous ceux qui me connaissaient savaient que j'avais un oral ce jour-là, je lui ai envoyé un texto pour lui dire que c'était enfin fini, ouais enfin! Et il est monté me voir, comme ça. Ça m'a surprise, mais ça m'a fait plaisir. On a discuté de ça, puis de tout et de rien pendant une heure? Deux? Même que ma binome m'a envoyé un sms à un moment et qu'il a répondu à ma place et qu'on faisait la course de celui qui répondait le plus vite parce que j'avais peur qu'il dise des bêtises sur moi, même qu'il ne s'est pas gêné pour me le faire croire. Par exemple aussi le week-end du 11 novembre (oui y en a qui commencent leur week-end un jeudi), on a commencé à s'envoyer des mails pour délirer sur nos révisions, et même qu'on était morts de rire à chaque fois qu'on recevait la réponse de l'autre parce qu'on avait le même humour et qu'on disait le même genre de bêtises. Par exemple encore, le 15 novembre, je venais de rater mon premier partiel, et on avait un cours en amphi après. Ses amis ayant décidé de sécher, ma binome également, il est resté avec moi, et le pauvre j'étais dans une phase de remise en question parce que je venais quand même de rater le partiel pour lequel j'étais le plus confiante et que je ne pensais pas pouvoir rater, et j'ai passé les deux heures à me plaindre, même que j'ai dit à un moment "Imagine je les rate tous, maintenant que je sais que c'est possible...", j'suis marrante hein, au moins si je rate mes études je pourrai toujours faire dans la voyance. Et donc chouchou a passé les deux heures à dire que mais nan je racontais n'importe quoi, et même qu'il a de la chance de réussir ses études parce qu'il pourra pas faire dans la voyance lui.
Bon si je détaille autant, c'est pas pour vous ennuyer (en même temps au rythme d'un vrai post tous les deux mois, on peut pas dire que je vous fatigue beaucoup...) mais pour garder une trace de tout ça quelque part, et pour me dire que même si les choses ont changé par ma faute depuis un mois hier, je devrais être heureuse d'avoir passé ces bons moments, plutot que de me torturer de nostalgie parce que cette époque est révolue.
Oui révolue.
Depuis la minute où je l'ai envoyé balader ce mercredi 17 novembre.
Bien-sûr, dès que ça allait mieux, j'ai essayé de me faire pardonner, je me suis excusée, plusieurs fois, je lui ai apporté des bonbons, je voulais lui expliquer que j'ai fait ça impulsivement, sans réfléchir, juste parce que je ne voulais pas qu'il me voie pleurer, mais je n'étais pas sûre que ça changerait les choses, on ne se connaissait pas si bien en fin de compte, il avait sa fierté et moi la mienne, alors je me suis contentée de lui montrer par mes initiatives que je m'en voulais vraiment, que je tenais à lui, qu'il n'était pas comme tout-le-monde pour moi même si mon attitude aurait pu le lui faire croire, mais rien n'y faisait, il me répondait quand je lui parlais, quand je lui écrivais, mais pas plus, il était froid, distant, et quand je lui disais que je m'en voulais, il prétendait qu'il n'y avait rien, qu'il ne m'en voulait pas, et ça me faisait à chaque fois l'effet d'un poignard en plein coeur parce que c'était visiblement faux, et l'indifférence est la pire des vengeances, j'en souffrais, je culpabilisais, pour moi soit il en jouait pour que j'aie des remords, soit il l'était vraiment ce qui voulait dire que tout avait cassé parce que je l'avais déçu, et je savais par expérience que rien ne pouvait rattraper une déception. J'ai passé le week-end à me torturer comme c'est pas permis, tout s'était joué à si peu, si seulement je ne l'avais pas croisé juste après le partiel, si seulement j'avais eu le temps de m'en remettre avant, si seulement j'avais pris un minimum sur moi, si seulement ci, si seulement ça, et qu'est-ce qu'il pouvait bien se passer dans sa tête, est-ce que je l'avais déçu, est-ce qu'il avait eu mal, est-ce qu'il voulait juste me faire culpabiliser, ou est-ce qu'il s'en moquait vraiment, est-ce qu'on avait passé de bons moments puis basta j'étais passée aux oubliettes parce qu'après tout on n'était pas si proches... Je suis arrivée au bout de ce long week-end épuisée, je savais que quoi que je fasse je ne l'enlèverais pas de mon esprit à cause de la culpabilité, et que cette culpabilité soit il en jouait, soit il s'en moquait, donc dans les deux cas, elle n'avait plus lieu d'être, c'était décidé, je ne ferais plus d'effort particulier, si ça devait repartir, ça repartirait autrement. Ça a plus ou moins marché puisque j'ai pris du recul, j'ai arrêté de nous en vouloir à tous les deux, je me suis dit que peut-être, qui sait, il disait la vérité, qu'il n'était pas contrarié, qu'il ne m'en voulait pas, tout ça, et que dans ce cas s'il avait eu l'air préoccupé c'était peut-être pour autre chose, peut-être qu'il avait d'autres soucis... Alors mercredi 24, une semaine après le mercredi 17 où tout a commencé/s'est terminé, j'ai décidé de faire un dernier effort. Je discutais chez lui avec son frère, et avant de partir je lui ai demandé s'il allait bien, parce que je le trouvais bizarre ces derniers-temps. Il m'a demandé pourquoi ça n'irait pas. Je n'ai pas su quoi répondre, mais j'ai compris que mes efforts s'arrêtaient là. Parce que s'il m'avait dit la vérité, il ne l'aurait pas fait en me tournant le dos.
Alors je suis rentrée chez moi et j'ai arrêté de penser à lui.
Je ne l'ai pas revu avant lundi.
Bizarrement la veille, je me suis souvenue d'un détail qui m'a fait comprendre qu'il y avait peut-être une chance que ça reparte. Il m'avait parlé presque normalement une fois après le 17.
C'est effectivement reparti lundi. Quand je l'ai vu, je lui ai fait un sourire surprenant de naturel par rapport à la tension qu'il était censée y avoir entre nous, et je l'ai tout-de-suite senti plus présent, il y a eu des échanges, des vrais, et même un fou rire. Mais ça en reste là, ça fait déjà trois semaines que c'est reparti et les délires ne sont jamais revenus. Ma conscience s'est allégée mais je n'ai pas retrouvé le chouchou d'avant il y a un mois et deux jours.


Ce mercredi 17 novembre à 12h30 donc, j'ai envoyé balader chouchou. Je suis donc rentrée avec encore plus gros sur la conscience, et ma binome a essayé de me remonter le moral mais je lui ai dit que c'était peine perdue, que je n'avais rien envie d'entendre. Ce jour-là, j'avais un deuxième partiel l'après-midi, et je voulais oublier ce partiel raté, me concentrer sur le suivant, je voulais rester seule ou du moins arrêter de parler de ça, rien de ce qu'on me disait pour me remonter le moral ne m'aidait, tout ça je le savais, je savais que je me battrais, qu'un échec était un prétexte pour mieux réussir, inutile d'en rajouter je le savais, je ne voulais plus en entendre parler, je voulais parler mais pas à elle, pas aux autres, je voulais quelqu'un de neutre, quelqu'un qui n'avait pas fait le partiel, qui ne me regarderait pas plein de compassion parce qu'il n'aurait pas être aimé à ma place et rater ce partiel. J'ai alors envoyé un message à l'ami dont j'ai parlé dans "souviens toi", même si depuis ce post, beaucoup de choses ont changé et que je ne voulais plus le considérer comme un ami.

C'était le week-end du 6 novembre, je m'en souviens parce que c'est le seul week-end où je ne suis pas rentrée chez moi. Je ne me souviens plus si c'était samedi ou dimanche, je crois que c'était samedi, je crois surtout que quelque part j'ai cherché à l'oublier. Je travaillais en salle machine, un portable a vibré, ma binome m'a regardée, et je me souviens avoir dit sans quitter les yeux de l'écran "j'espère que c'est pas le mien". Allez savoir pourquoi j'ai dit ça, d'habitude je suis contente de recevoir un message et je n'étais pas non plus à fond dans mon travail. Un pressentiment? J'ai sorti mon portable, et effectivement c'était bien pour moi.
"Désolé je ne réviserai pas avec vous, je suis rentré chez moi, j'ai pris ma décision, j'arrête, je vais me chercher un travail..."
Dans ma gueule.
J'ai lu, relu, re-relu, j'avais bien compris. On avait passé nos vacances à discuter de ça, je me suis pris la tête à lui dire que c'était pas bien d'arrêter, tout ça, je pensais que ça avait marché, que c'était passé, surtout quand il m'a dit merci, que j'étais une fille en or... Nan, c'était pas passé, il allait arrêter. En quelques secondes, j'ai passé en revue tout ce qu'il allait rater, tout ce à quoi il s'engageait, tout ce que je lui avais déjà dit, et je savais que ça n'avait plus d'importance parce qu'il savait ce qu'il voulait, il avait pris sa décision, il avait bien réfléchi, il serait heureux comme ça et c'était pas son monde mais le mien qui s'écroulait.
Je vous avais déjà raconté dans "souviens toi" que dès mon premier jour à Compiègne j'avais déjà vu partir un ami, qu'à cause de ça j'ai eu encore plus de mal à trouver mes repères que s'il n'était jamais venu, et que c'est en faisant sa connaissance que les choses se sont accélérées et que j'ai enfin arrêté de voir des souvenirs partout. Et là, ironie du sort, c'était lui qui partait. Lui même qui m'avait redonné l'espoir que je m'adapterais vite à mon nouvel environnement (comme le premier), lui même que j'avais passé une semaine à essayer de convaincre de rester (comme le premier), lui même qui finalement allait me laisser encore plus désarmée que s'il n'avait jamais essayé de m'aider (comme le premier). Mais cette fois-ci, ça n'a pas duré des semaines. Juste des jours. J'ai déprimé pendant plusieurs jours, je ne savais pas comment j'arriverais à me passer de lui, comment je réussirais à ne pas voir des souvenirs partout dans cette école où on s'est connus, où on a passé nos bons moments, alors que même mes souvenirs de fac je les retrouvais ici. Je savais que je ne m'en sortirais pas de la même façon, alors je lui ai écrit, je lui ai dit toute la vérité, ce qu'il a fait pour moi, comment il m'a aidée, et que si son départ m'affectait, c'était par pur égoïsme. On a continué à s'écrire comme ça, et au fur et à mesure des messages, je me suis rendue compte que la déception avait été tellement grande qu'elle m'a aidée à me détacher de lui pour me protéger, pour ne plus souffrir à nouveau. A ce moment-là, je ne voulais même plus le revoir une dernière fois, à quoi bon je n'aimais pas les au-revoir. Je lui en voulais, je me souvenais quand il me disait "on va réussir, on va se serrer les coudes", bah il allait partir loin avec ses coudes...
Finalement comme il devait rester encore un mois, on s'est revus plusieurs fois, mais la colère s'était apaisée et il était devenu comme tout-le-monde.
Je n'ai même pas cherché à relire "souviens toi".
Dans sa gueule.
Vous voyez, quand je disais que rien ne pouvait rattraper une déception, je ne suis pas allée chercher bien loin...


Ce mercredi 17 novembre après 12h30 donc, j'avais envie de lui parler. Même si quelquechose avait cassé entre nous depuis l'annonce de son départ, on s'entendait encore bien, et je savais qu'il était bien placé pour me comprendre et la bonne personne à qui parler, puisqu'il avait fait cette matière mais pas le partiel (puisqu'il a arrêté). Je lui ai envoyé un message, mais il n'a pas voulu partir. Pendant les deux heures du déjeuner, j'ai tenté, retenté, re-retenté, etc... mais rien à faire. Le message n'est jamais parti. Merci Bouygues.
Je suis donc allée à mon deuxième partiel pas du tout soulagée, et quand j'en suis sortie, tout a changé, je l'avais réussi. Ça faisait du bien. J'en ai parlé avec ma binome qui s'est contentée de sourire à chaque fois que je disais quelquechose.

A ce moment-là je m'en moquais, mais d'habitude, ça m'énerve. On est très proche elle et moi, parce qu'on vient de la même fac, et qu'on a fait connaissance parce qu'on allait toutes les deux à Compiègne. Dès que je l'ai vue, je l'ai adorée et on est devenues inséparables. Je l'appelle binome ici, mais c'est pas vrai, on n'est binomes que dans une matière, et pour moi elle est plus que ça. On passe nos journées ensemble, on passe nos soirées à se raconter nos vies, elle est même venue dormir plusieurs fois à la maison. Seulement, il y a un coté de sa personnalité que je n'aime pas. Elle a une soeur d'à peu près son age, et tout-le-monde sait ce qui se passe quand deux filles qui ont le même age (à peu près) grandissent ensemble. Elles se jalousent. En plus, elle a fait deux années de médecine, et a vécu dans un environnement de compétition, de sournoiseries, de trahisons. Elle n'est pas comme ça, du moins elle ne le montre pas. Je travaille souvent avec elle, et bien. Mais après avoir reçu la note du premier partiel du 17 novembre, un étudiant qui avait révisé avec nous et qui l'a également raté, m'a dit "ouais j'suis déçu par ma note, mais ce qui me déçoit encore plus c'est qu'ici c'est chacun pour sa gueule". Pourtant on avait révisé ensemble. J'ai mesuré l'ampleur de ses paroles. Ma binome est adorable, je l'aime beaucoup, je lui ai même organisé une soirée surprise pour son anniversaire, mais l'environnement dans lequel elle a vécu, et dans son enfance, et dans ses études supérieures, peuvent avoir un impact sur son comportement. Peut-être qu'elle ne me fait pas aussi confiance que je lui fais confiance. Peut-être qu'elle ne m'en dit pas autant que je lui en dis. Je m'extériorise beaucoup, après un partiel on sait tout-de-suite si j'ai réussi ou raté, j'ai besoin de m'exprimer, mais à chaque fois que je lui en parle, j'ai peut-être envie de connaître son avis, j'ai peut-être envie d'avoir une réponse en retour, non je me retrouve souvent face à un mur, elle ne dit rien ou juste ce qu'il faut. Celui qui parle le moins est celui qui en apprend le plus. Son attitude me déçoit d'habitude, mais comme je l'ai dit, pas cette fois, parce que cette fois, je m'en moquais, je l'avais réussi.

Mais hier, vendredi 17 décembre, alors qu'on attendait ces résultats depuis un mois, jour pour jour et même heure pour heure, tout s'est effrondré. J'ai eu 9. 2,5 points en dessous de la moyenne de l'amphi.
Le premier médian de ce 17 novembre au moins je savais que je l'avais raté, je l'attendais cette taule. Mais celui-ci, non. Du C, j'en avais bouffé pendant deux ans. Je voulais bien avoir 9 si la moyenne de l'amphi était de 7, mais pas si elle était de 11,5. C'était du C. Du C. Ce C même où j'avais eu 20 au projet, 14 de moyenne où tout-le-monde s'était ramassé. Du C. J'avais choisi cette matière POUR ce C.
Bien-sur je n'étais pas d'accord, j'ai écrit au prof pour demander à voir ma copie, et même pas cet enculé n'a été foutu d'être arrangeant et de me donner un créneau où je n'avais pas cours. Alors lundi, je vais devoir rater la moitié de mon cours pour sa gueule, pour ses justifications à la con juste histoire de dire qu'il n'a pas noté à la tête du client, ou peut-être même qu'il va me poser un lapin. Connard.
Alors, j'ai pris mes affaires, j'ai fait mon sac, j'ai dit à ma binome que je ne partais plus avec elle, j'ai coupé mon portable et je suis rentrée à Paris.
En rentrant, j'ai parlé de ma note à mon père en espérant qu'il m'encouragerait, qu'il me dirait que ce n'était pas grave, qu'il croyait en moi, que je m'en sortirais, mais non il m'a juste fait comprendre que je l'avais déçu. Oui je l'ai déçu. Je me suis pris une taule dans la gueule sans savoir pourquoi, en ayant donné tout ce que je pouvais donner, et c'est lui qui est déçu?
Là, j'ai compris. J'ai compris que ce n'était plus la fac. Qu'il n'y avait plus, d'un coté ceux qui travaillent, de l'autre ceux qui ne travaillent pas, mais d'un coté ceux qui s'en sortent, et de l'autre ceux qui ne s'en sortent pas. Il n'y a plus de méthode, plus de bataille, on est bon ou on ne l'est pas. Et lundi soir, quand mes amis du bon vieux temps où je réussissais à la fac viendront me voir à Compiègne, je me bourrerai la gueule pour oublier, j'en ai marre de me remettre constamment en question, parce que croyez moi, s'il y a pire que d'être déçu par l'indifférence d'un voisin, le départ d'un complice, le manque de confiance d'une amie, l'incompétence d'un professeur ou l'incompréhension d'un père, c'est bien d'être déçu par soi-même.



:: par leeloo à 11:15 ::
 
 
vendredi, décembre 17, 2004

Déjà que...

Les vacances commencent mercredi soir (depuis cette année), en plus...
Modification d'horaires
Les cours du 05 et 12 janvier 2005 sont remplacés par les 3 séances suivantes :
jeudi 16 décembre, de 18h45 à 20h15
lundi 20 décembre, de 18h45 à 20h15
mardi 21 décembre, de 18h45 à 20h15

Joyeux Noël...



:: par leeloo à 10:34 ::
 
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