... c'est marrant.

J'ai piqué un bête de fou rire pour ça.
Pas pour l'artiste en lui-même (pour les fans), mais pour d'autres facteurs trop longs à énumérer.
Un fou rire comme j'en avais pas eu depuis longtemps, qui a fini en hoquets et en larmes. C'est tellement agréable de rire... même si à la fin je croyais que je pleurais!

Voilà, je crois qu'on peut appeler ça un post. :o))


Le layout plus léger est prêt, mais d'abord la version Halloween

Bon, soit ce nouveau layout merde vraiment, soit mes posts sont vraiment nuls à chier.
Dans les deux cas ça me coupe toute envie d'écrire.

A vous monsieur au ciré noir qui jouez sur votre portable. A vous jeune femme à la poussette qui poinçonnez votre ticket. A vous lycéen révolté aux écouteurs métalliques. A vous petite grand-mère qui conversez avec votre voisine. A vous pour qui c'est une journée de plus qui s'achève. A vous pour qui ce bus est une délivrance. A vous qui êtes partis à l'aube ce matin. A vous qui n'avez pas attendu le bus de 13h45...

Messieurs dames, c'est ici que je descends. Le bus est à l'arrêt, vous ne le remarquez pas. Vous êtes plongés dans vos rêveries, et je vous comprends. Vous ne saurez jamais que quatre heures auparavant, un homme est mort, ici même sous vos pieds. Que le sol saignait, que sa main s'aggrippait. Vous ne garderez pas cette image dans votre tête, quand vous serez au chaud sur votre canapé à regarder dans le 20h des décès qui méritent d'être médiatisés.

Je marche sur les traces d'un ambulancier. Quatre voitures de police étaient garées ici quatre heures plus tôt. C'est le cinquantième bus qui traverse cette voie, égarant derrière lui les dernières traces de sang.
J'y pense encore ce soir, entre deux équations, mais après deux-trois nuits de sommeil agité, j'ignorerai comme vous qu'en cet après-midi, une ame s'est envolée devant mon arrêt de bus.

2 ans 2 mois 2 semaines 2 jours et 2 heures.

Merci les maths.

... ça mérite un petit post.

C'est fait.

< layout> j'ai enlevé les photos du concours, ça rame toujours? < /layout>

- Soyez patients lors du premier chargement (d'autant plus que Free est un peu souffrant)
- Méfiez-vous des pages annexes qui s'ouvrent sur la même page
- Remarquez qu'il n'y a plus l'en-tête de saoularde
- Merci de me dire s'il y a un problème chez vous


... et nouvelle saison de Dallas

Avouez que ça vous manquait quand même...

Bon alors, il s'agit d'une conversation msn datant de jeudi soir. Le but du jeu est de... comprendre. Oui parce que moi, je suis paumée.
Les dialogues sont en jpg pour couper court aux indiscrétions de Google. Monsieur en bleu, mam'zelle en vert.

Pour commencer un bout de conversation qui nous a travaillées, Meg et moi. On parle d'une photo qu'il vient d'afficher sur sa fenêtre msn. Need your opinion.

Sachant que la photo, c'est rien que ça.
...

Ensuite, une réplique presque type... :o/

Et après trois verres cul-sec... :

Et parce que dans la vie, il faut savoir ce qu'on veut, dans la famille "comment couper court aux conversations qui dégénèrent", je voudrais...

Le père:

La mère:

Et le petit dernier où je fais un petit aveu, ouais j'suis une rebelle moi :

Voilà, j'sais pas vous, mais moi je trouve que ça change quand même un tout petit peu de la dernière fois que j'ai parlé de lui. Enfin je m'égare pas parce que j'ai pas envie de m'égarer... D'ailleurs je retourne à mes maths.

... j'écrirai un post plus long.
... ce blog changera de tête (et d'en-tête surtout).
... je répondrai à vos mails.
... j'aurai cartonné mes deux controles de maths.
... j'aurai compris le théorème qui me résiste (trouvez la discipline).
... Manon ira mieux.
... j'écrirai quelquechose de drôle (faut que je trouve).

En attendant, portez-vous bien, j'en ai pas pour longtemps.

Ça y est, j'ai mon gagnant! Ça aura été dur. Bon la prochaine fois (s'il y a) vous vous répartissez les taches, je veux des belles photos, ET DES PAS BELLES. Parce que si vous m'envoyez dix-sept belles photos, moi je perds mes neurones et mon jeudi.
Juste pour montrer que le choix a été difficile, je vous copie le dialogue msn du jour:

Leeloo: je te montre 17 photos et tu dois choisir la plus belle
Shen: vas-y
(envoie etc...)
Shen: punaise... tes potes, c'est des artistes

J'avoue, j'ai demandé quelques avis extérieurs, mais je n'ai pas dit qu'il s'agissait de bloggeurs parce que sinon ils vont taper "concours photos de vacances blog" sur Google et ils vont me démasquer (j'ai essayé). Mais voilà, résultat, il a choisi une photo et j'ai pas tenu compte de son choix. D'ailleurs les deux autres non plus. Comme ça, ça laisse de l'espoir à ceux qui n'ont pas gagné. Mais très sincèrement, j'ai trouvé du charme à toutes les photos, même celle de tgtg qui était pour rigoler à l'origine.
Quant à celles qui n'étaient pas des paysages (n'oublions pas le thème du concours tout-de-même), elles m'ont fait hésiter à ajouter un prix annexe pour les photos les plus artistiques.
Mais bon j'avais pas beaucoup de temps.
Bref, j'ai eu beaucoup de mal à trancher.
Mais elles sont là...

Voici TOUS LES PARTICIPANTS!

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Et maintenant, je vous demande de faire une ovation pour...
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Le médaillé de bronze...

Bon bah c'est pas tout mais je vais faire ma physiques moi.

[ EDIT ] Merci Marvin :))
[ EDIT 20/10] pour les photos consultez dans "photos des participants"

Quelques petites mises à jour à faire, aussi bien sur le blog que dans mes cours, en attendant je vous laisse ce post de Sugar, si vous êtes bloggeurs surtout allez le lire, elle fait un dossier sur les blogs et elle a besoin de nous, oui parfaitement, de nous. Alors montrons nous utiles.

Sinon je crois qu'y a une petite ambiguité dans le dernier post, c'est une photo que J'AI prise (des réserves naturelles du Nil), je ne me serais jamais permise de dire une chose pareille sinon.
D'ailleurs j'espère que la prochaine fois, je vais revenir avec la photo gagnante parce que je commence à me demander s'il n'est pas moins pénible d'hésiter entre deux directions qu'entre dix-sept photos...

Petit problème avec une photo caméleon pour le concours.
Petit problème de temps aussi.
Encore du mal à vous départager.
Résultats cette semaine si tout se passe bien.
En attendant, trop naze pour écrire un post.
A défaut d'avoir la photo gagnante, en voici une qui n'a aucune chance de gagner.

Petit retour dans le temps pour vous parler d'un individu qui ne figurera jamais parmi les gens que je n'oublierai jamais et que je ne pensais même pas évoquer par voie bloggesque.
Seulement parfois, la vie n'en fait qu'à sa tête... Je crois que ça l'amuse.

C'était à l'époque où j'étais encore jeune et immature, en octobre 2003 janvier 2001. Un petit nouveau débarque dans ma classe de 1èreS. A première vue, il n'est pas mal.
A deuxième vue, je ne devais pas avoir mes lunettes à première vue.
Pendant deux mois, je ne lui ai pas pipé un seul mot. Des fois, il faut suivre ses premières intuitions, ce que je n'ai pas fait puisque deux mois plus tard, après un controle de maths, je discute avec lui. Il s'avère être très sympathique.
Je précise, pour ceux qui suivent à moitié (parce qu'il est mathématiquement impossible de suivre entièrement) et qui se souviennent d'un certain Guillaume (pour ceux qui ne suivent pas, je mettrai un texte sur lui bientot), à l'époque j'avais rompu avec lui depuis huit mois, et je ne l'avais toujours pas oublié. Alors une nouvelle histoire n'était pas la malvenue.
On a à peine pris le temps de se connaître que je l'avais déjà séduit (je crois qu'il virait "célibataire endurci") puisque même pas une semaine après notre première discussion, il m'a fait des avances.
Seulement, au cours de cette semaine, j'ai commencé à croire qu'il était peut-être con. Mais comme j'étais encore plus conne, je suis quand même sortie avec, et pire encore, ça a duré cinq mois. (jusqu'à ce que je rencontre mon jules actuel... ça y est vous recollez les morceaux là?)

Au cours de ces cinq mois, il a évolué, mais à l'inverse des Pokemon qui deviennent de plus en plus forts, lui était de plus en plus con. Bon je vais ménager un peu mes paroles parce qu'au fond il n'était pas méchant, mais c'était qu'un pauvre frustré égoïste et orgueilleux.
Encore comme j'étais gentille, après notre rupture, j'avais un peu de pitié pour lui et j'aurais peut-être pu ne pas le détester (et encore...), s'il n'avait pas profité de cette pitié pour essayer de me faire culpabiliser ("y a rien qui va, je vais fuguer, je vais quitter Paris, je suis un bon à rien, etc..."), puis, voyant que je restais indifférente, de me reconquérir. Bien-sûr, j'acceptais de le voir seule à seul, je répondais à ses coups de fil, je le rappelais quand il me le demandait, mais à force d'entendre des "j'ai du mal à trouver quelqu'un d'autre", "après une si belle histoire, c'est difficile de tourner la page", "je supporte pas les gens qui fument... y avait que toi" (oui à l'époque... bah quoi j'étais jeune), j'ai fini par en avoir marre, j'étais de plus en plus froide et il a mis du temps, mais il a fini par comprendre, même si dans les rares mails que je continue à recevoir de lui, il ne manque jamais de me rappeler depuis combien de temps il est célibataire. Quelle plaie! Inutile de préciser que je ne réponds presque jamais à ses mails.

Maintenant on va avancer un petit peu dans le temps, pour retrouver une date que vous connaissez tous... le 3 juin 2003. Mais siiiii, la fameuse soutenance. Mais ouiiii, avec monsieur yeux-bleus. Oui, c'est fou, tous les chemins mènent à Rome.
Bon sur les trois-cents lignes de ce post, je parie que personne ne s'est arrêté sur celle-ci. C'est dommage parce que c'est là que j'ai omis un détail.
En effet, je n'ai pas jugé utile de préciser que ce matin pluvieux de grève, alors que j'attendais mon camarade aux yeux bleus en comatant sous un abribus devant mon ancien lycée à 8h15, j'ai été "réveillée" par... cet ex indésirable (le mot "ex" étant ici un nom et non un qualificatif puisqu'il est toujours indésirable) qui rentrait chez lui car son prof n'était pas là. (j'ai mis en gras les facteurs de cette rencontre) On a discuté pendant cinq minutes parce que j'étais stressée, que parler me déstressait, et aussi parce que je suis polie, et là il m'annonce, sous ce ciel tristement gris, la voix grave, les cheveux dégoulinants tel le beau gosse dans le dernier épisode de Dallas, qu'il ferait une prépa à Lyon l'année prochaine.

Alors vous imaginez ma surprise, quand, trois mois plus tard, le 22 septembre 2003, dans un centre commercial du quartier de La Défense en compagnie de mon jules, je reçois un texto paniqué de Meg qui m'apprend qu'au secours, monsieur célibataire-depuis-un-an-trois-mois-et-quatorze-jours vient d'entrer dans son amphi de bio... A JUSSIEU! (ma fac, pour ceux qui ne suivent pas)
Bon vous me direz, ça fait un an que je suis dans cette fac, je connais une dizaine de gens du lycée qui y sont, et je ne les ai presque jamais rencontrés.
Alors la probabilité que je rencontre ce gens-du-lycée-là est toute petite petite, d'autant plus qu'il est dans la fac annexe (oui Jussieu, c'est deux facs, c'est comme ça), alors voyons, ne rêve pas, si tu comptes arriver cinq minutes en retard à un amphi de maths sous prétexte qu'un ex à toi t'a tapé la discute, tu peux toujours aller te brosser ma Leeloo.
Bon, le truc, c'est qu'une semaine après ce texto, soit il y a six jours, j'ai rencontré Emilie en sortant du métro. On a discuté, et à un moment elle m'a fait "ne te retourne pas, y a [monsieur célibataire-depuis-un-an-trois-mois-et-vingt-deux-jours] derrière toi". Et là, j'ai senti la menace.

Par hypothèse, le premier jour de la semaine n-2 (celle du 22 septembre en l'occurence), il y avait presque Paris entre lui et moi puisque j'étais au nord-ouest et lui au sud-est.
Le deuxième jour de la semaine n-1 (celle du 29), il n'y avait plus qu'une vingtaine de mètres entre nous.
En appliquant le théorème des rencontres anticipées, je me suis préparée à le trouver sur mon chemin le troisième jour de la semaine n, soit le mercredi 8 Octobre 2003, après-demain.
C'est là que la vraie vie et moi, on a un point commun: les maths, on n'en fait qu'à notre tête.
Je l'ai rencontré aujourd'hui.
En sortant du restau U, j'ai entendu quelqu'un m'appeler. Temps de réaction: 1 seconde. Ouf, je suis rapide, un peu plus et je souriais. On a discuté... trop longtemps, finalement il aime bien Paris, il ne va plus à Lyon, elle est pas belle la vie? Il m'a demandé comment j'allais, comment s'étaient passés mes partiels, quand j'avais repris, m'a présenté sa nouvelle copine (heureusement que je n'ai plus besoin de le nommer jusqu'à la fin de ce post), m'a parlé du bac qu'il a eu avec mention, de ce qu'il voulait faire plus tard, et la seule satisfaction que je garde de cette rencontre, c'est que finalement je suis bien arrivée en amphi de maths avec cinq minutes de retard.

Bon, j'ai quelques trucs à vous dire.

D'abord vous n'avez plus que deux jours pour envoyer vos photos de vacances.
Ensuite, j'ai constaté une baisse des commentaires depuis mon retour de vacances. Alors comme en bio, j'ai cherché l'élément perturbateur, celui qui, en variant à lui seul, modifie les résultats de l'expérience. Et là je me fais... hmmm et si j'écrivais ça? Hop j'ai écrit ça (post d'hier). Résultat des courses: 10 pétales en une journée.
Petits coquins, je vous prenais la tête avec mes histoires de gauche-droite mais ça vous a manqué quand même hein j'suis sûre.
Bon alors rien que parce que mon prof de conduite m'a dit ce matin "tu hésitais entre la gauche et la droite hein...", je vais faire un résumé de ce qui s'est passé depuis Aout. Et pour ceux qui m'ont trouvée méchante dans le post précédent, ça vaut le coup de lire celui-ci jusqu'au bout, oh que oui.

J'avais promis que j'irais ni à l'ouest, ni à l'est, mais au sud pour arrêter de me prendre la tête. Je l'ai fait. Et j'ai pris du recul.
Ce que j'ai dit dans l'acte VIII était vrai, eh oui, démontré et tout. On s'était rapprochés trop vite, c'était le bordel, on a rien compris et on a cru que ça y est c'était pour la vie, on allait se marier, avoir quatre enfants, vivre en Nouvelle-Zélande parce qu'il avait trouvé un poste d'ingénieur, passer Noël à Dijon avec le chien, et tout et tout. Mais non, en fait on s'aimait bien c'est tout. Mais y a des gens (suivez mon regard) que j'aimais plus que lui, eh oui. Et y a des gens (suivez son regard... mais pas trop hein, surtout les filles, zone dangereuse) qu'il aimait plus que moi, c'est comme ça. C'est la vie, ça n'aurait jamais marché entre nous, comme ils disent dans Dallas. Je ne vais pas dire ce qui ne me plaît pas chez lui parce que sinon je vais recevoir 35 messages de protestation, mais en bref il aurait fini par me saouler.
Donc voilà, je crois qu'on a tous les deux pris du recul pendant les vacances, enfin moi avant lui, parce que lui il a quand même demandé à me voir dès mon retour de vacances, mais on va mettre ça sur le compte des rattrapages, le stress et tout, ça a pas du être facile pour lui, le pauvre.
Donc finalement, on est resté très complices, autant qu'avant l'Egypte. Comme j'ai dit à ma grande amie Anna, à l'extérieur c'est comme avant, mais plus à l'intérieur.
Bon en bref, jusqu'à là le post d'hier disait vrai. Jusqu'à "c'est là que j'ai compris".
Après, ça se corse un peu...
Manon, arrête de rire steuplé.

Y avait encore un problème dans l'histoire, parce que dans le petit groupe, tout-le-monde savait officiellement que j'avais un copain à Rennes et tout et tout, officiellement c'est-à-dire que je leur en avais parlé.
Tout-le-monde, sauf lui.
Bon bien-sûr, on fréquente les mêmes personnes, et y a même une période (avant mai) où je ne le fréquentais pas du tout, je ne le remarquais même pas, et donc je peux très bien avoir dit des trucs qu'il a entendus sans même que je m'en rende compte. Certaines personnes me disent qu'il doit être au courant quand même, mais comme je ne lui ai pas dit de vive voix, ça compte pour du beurre.
Donc j'ai voulu lui dire. Lui dire pour écrire un post méchant comme celui d'hier.
Seulement des fois j'suis trop conne.
Par exemple quand Chris m'a demandé pourquoi je ne pouvais pas aller prendre mon emploi du temps, j'ai fait "parce que... bah... je peux pas... et puis c'est tout" tout ça parce qu'il était à coté et que je ne voulais pas dire que je voyais mon copain.
Ou comme la fois où j'allais à Rennes, et qu'il m'a demandé "pourquoi tu fais tes bagages?" et que j'ai répondu "euh... je pars en week-end, sinon toi ça va?".
Ou encore pire, la fois où j'étais décidée à glisser dans une conversation téléphonique que finalement je pouvais peut-être prendre mon emploi du temps, dans le but de lui expliquer qu'à l'origine je devais aller à Rennes et de piquer sa curiosité, et que... je n'ai pas eu le cran de le faire.
Voilà, maintenant vous savez, je vous ai mentis, je ne l'ai pas fait.
Alors forcément, hier...

- je viens d'avoir ton message, je te dérange pas là?
- non non, je suis juste dans un café avec ma copine

... j'ai eu les boules!!!

Moralité de l'histoire, je suis vraiment trop conne.

Ce 13 mai de grève, alors qu'on se connaissait à peine, tu as choisi de m'attendre une demi-heure quitte à arriver en retard à la fac. Et dans notre périple matinal, ton bleu regard a croisé le mien et ta main d'homme a effleuré ma main, me plongeant depuis dans une pénible incertitude.
Notre complicité s'est développée de façon exponentielle, et tu n'as pas eu le temps de limiter tes sentiments à de l'amitié. De plus tu me voyais venir vers toi... étais-je attirée par toi ou tout simplement affectueuse? Et toi-même, est-ce que je t'attirais, ou est-ce que je... t'intrigais?
Tu l'as senti planer au dessus de ta tête hein... le doute.
Le danger, tu l'as vu arriver par derrière n'est-ce pas?
Alors tu as essayé de me le faire comprendre.
Tu l'as glissé dans une phrase, et tu as cru que je n'avais pas entendu.
Mais j'avais parfaitement entendu.
Seulement je l'avais mal interprété.
Ma copine a voulu que je reste en amphi avec elle...
Une simple copine n'est-ce pas?

Tu n'as jamais réessayé. Et tu as vécu l'enfer du dilemme. Un coup tu passais ta soirée avec elle, un coup tu m'invitais au cinéma. On était complémentaires et tu ne pouvais te résoudre à en oublier une.
Tu avais l'impression de nous trahir. De sortir avec elle en pensant à moi, et de m'attirer vers toi en étant avec elle.
Tu ne pouvais rien t'imposer, et tu ne savais plus quoi faire. Tu as commencé à te détester, tu ne pouvais même plus te regarder dans un miroir, quel genre de monstre étais-tu...
Puis tu es parti en vacances. Et tu es revenu. Il y a un mois, tu m'as glissé le mot "ex" dans une phrase, et c'est là que j'ai compris.
Alors forcément, aujourd'hui...

- pourquoi tu vas si souvent à Rennes?
- pour voir mon copain
- ah t'as...
- oui
- et ça fait...
- deux ans

...t'as du avoir les boules.

Moralité de l'histoire mon vieux, on trouve toujours pire que soi.

Je voulais parler du post de Marvin (excellent), je voulais parler des emplois du temps et moi, je voulais parler de mes interrogations existentielles sur mes amis, et finalement c'est le sujet que j'ai laissé sur le banc des remplaçants depuis un petit bout de temps qui revient me titiller.
Résultat, je suis morte de rire et j'arrive à parler de rien!

Shen, y a cinq minutes sur msn:
Purée je viens de faire un rêve affreux. J'ai rêvé que j'avais 9 heures de cours, dont 7 de maths... y avait toi, Chris et d'autres... J'suis content de me réveiller!...

Y a des gens qui en perdent la tête, les autres, c'est des survivors.